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Jeux d'eau, les enfants s'ébattent dans une rivière ou un étang, ce qui peut symboliser l'été, 29 rue Bayen, XVIIe ardt, 1901. |
Où nous retrouvons les Génies, les Esprits et les Amours, parents d’Éros et Cupidon et leurs frères les putti et satyreaux dans leurs aventures sculptées, peintes et gravées. Arrivés à ce quatrième billet, il faut bien avouer leur prolifération au cours des siècles, avec des hauts et des bas, mais sans totale discontinuité. Présents sous la forme d'une nombreuse population dans l'Antiquité, ils subsistent en pointillé au Moyen-Age, font un retour en force à la Renaissance, pour une apogée atteinte au XVIIIe siècle, au prix d'une édulcoration de leur nature initiale. Voici une moisson supplémentaire de bas-reliefs parisiens et banlieusards exposant leurs jeux, occupations, symbolisant les saisons. Et l'on peut penser à tous ces moulages où ils s'ébattent, encore cachés dans les cours et les couloirs des immeubles, répétant des modèles connus ou offrant de nouvelles compositions. La vie des putti au sein des bacchanales d'enfants est omniprésente et sans fin.