vendredi 31 janvier 2014

Bacchanales d'enfants 4 : Jeux et Saisons 2





Jeux d'eau, les enfants s'ébattent dans une rivière ou un étang, ce qui peut symboliser l'été,  29 rue Bayen, XVIIe ardt, 1901.



Où nous retrouvons les Génies, les Esprits et les Amours, parents d’Éros et Cupidon et leurs frères les putti et satyreaux dans leurs aventures sculptées, peintes et gravées. Arrivés à ce quatrième billet, il faut bien avouer leur prolifération au cours des siècles, avec des hauts et des bas, mais sans totale discontinuité. Présents sous la forme d'une nombreuse population dans l'Antiquité, ils subsistent en pointillé au Moyen-Age, font un retour en force à la Renaissance, pour une apogée atteinte au XVIIIe siècle, au prix d'une édulcoration de leur nature initiale. Voici une moisson supplémentaire de bas-reliefs parisiens et banlieusards exposant leurs jeux, occupations, symbolisant les saisons. Et l'on peut penser à tous ces moulages où ils s'ébattent, encore cachés dans les cours et les couloirs des immeubles, répétant des modèles connus ou offrant de nouvelles compositions. La vie des putti au sein des bacchanales d'enfants est omniprésente et sans fin.




vendredi 17 janvier 2014

Un sculpteur



Sculpture ornementale de Paul Le Bègue, 1897. 3, rue Eugène Carrière, XVIIIe ardt.



Où nous rencontrons le statuaire Paul Le Bègue au sommet de la tour Saint-Jacques, et où, à travers lui, nous rendons hommage aux innombrables sculpteurs qui animèrent les façades de feuilles, de fleurs, de grecques, de cariatides, d'atlantes et de mascarons.