Reliques de Saint Vincent de Paul. Châsse d'Odiot, 1827. 95 rue de Sèvres, VIe ardt. |
Où les reliques de Monsieur Vincent, luxueusement parées, deviennent une arme du parti-prêtre et des ultras, deux mois avant leur chute
Reliques. Seul
commerce, unique spéculation qu'un ultra ne juge pas indigne de
lui.
Munitions. Chapelets, scapulaires, fouets, eau bénite, reliques, bûchers, allumettes, etc., etc.
Petit dictionnaire Ultra, précédé d'un Essai sur l'origine, la langue et les oeuvres des Ultra, par un royaliste constitutionnel /
Saint-Maurice, Charles-R.-E. de. Paris, 1823Munitions. Chapelets, scapulaires, fouets, eau bénite, reliques, bûchers, allumettes, etc., etc.
25 avril 1830
Paris. Procession pour la translation
des reliques de saint Vincent-de-Paul.
Le concordat de 1801, dont aucune loi
n'a abrogé les dispositions, défend expressément toutes
célébrations et cérémonies des cultes hors des temples qui
y sont consacrés ; mais la restauration viole, quand bon lui semble,
les lois, et ne prend pas même la peine de s'en justifier. Les
processions se multiplient dans les villes et les campagnes comme
dans les plus heureux temps de l'ancien régime ; bientôt la France
ne sera plus qu'un vaste couvent, et les campagnes ne verront plus
d'autres drapeaux que les bannières des confréries ; la France
en revient au temps du roi Robert!
Bannière de procession, XIXe siècle. Eglise Notre Dame. 82 rue Raymond du Temple, Vincennes, Val de Marne. |
La translation des reliques a lieu,
conformément au programme affiché la veille dans tout Paris
(note) : elle part de Notre-Dame, traverse les quais jusqu'à
la rue des Saints-Pères, d'où elle se dirige au couvent des
Lazaristes, rue de Sèvres. La châsse du saint (sortie des ateliers
de M. Odiot, mais qui, par sa lourde masse et sous d'autres rapports
encore, fait peu d'honneur à cet orfèvre célèbre) est portée par
dix hommes qui succombent à la peine ; elle coûte, dit-on, 100.000
fr., tant pour la matière que pour le travail : l'appel fait
aux fidèles, dans cette occasion, a produit des souscriptions pour
une somme considérable et l'archevêque espère faire payer la
châsse par une allocation du conseil général de la Seine, ou par
l'administration des hospices de Paris. La bonne ville de Paris
n'a-t-elle pas fait présent à monseigneur d'une maison de campagne,
achetée au prix de 200,000 fr., et de 60,000 francs de vaisselle
plate : aussi, le saint prélat se gardera bien de payer de ses
deniers la châsse de Vincent-de-Paul ; M. Odiot sera obligé de
le traduire plus tard devant les tribunaux pour être satisfait.
Reliques de Saint Vincent de Paul. Châsse d'Odiot. Médaille d'or de l'exposition industrielle de 1827. 95 rue de Sèvres, VIe ardt. |
La cérémonie attire beaucoup de spectateurs ; mais ils font preuve, en général ; de peu de dévotion ou de foi, quelque grand que soit le nombre des confréries d'hommes des paroisses de la capitale, précédées de leurs saintes bannières et chantant des cantiques français. Les frères de la Doctrine chrétienne, ou ignorantins, avec leurs écoliers, les lazaristes, les séminaires, les sœurs de la Charité, les sœurs de Saint-Vincent, les curés de Paris et leur clergé, le chapitre de l'église métropolitaine, le chapitre royal de Saint-Denis, en un mot, tout le ban et l'arrière-ban du clergé précèdent l'archevêque, rayonnant de piété et de gloire. Il est escorté par de nombreux détachemens de troupes de ligne et de gendarmerie qui forment le cordon, et immédiatement suivi par le préfet de police, Mangin. Charles et son fils manquent a ce pieux cortège ; mais ils sont a la chasse, car le plus beau temps favorise ce jour-là et dévots et chasseurs.
Un historien, un publiciste dont les
écrits se recommandent par de profondes connaissances et une grande
élévation de vues, a donné, sur cette fête du douzième siècle,
des détails que nous ne saurions passer sous silence ; il dit « Ces
reliques, dont quelques feuilles libérales ont contesté l'identité,
avaient été enfermées dans une châsse d'argent massif, admise à
la dernière exposition des produits de l'industrie française, en
1828, moins remarquable pour son travail gothique que par le poids,
qui était d'environ cinq cents kilogrammes, payée en partie par les
souscriptions des fidèles. Rien n'avait été négligé pour donner
la plus grande pompe à cette solennité que le parti célébrait
comme un triomphe en l'honneur du chef des missions de France. »
(nota. C'est-à-dire des RR. PP. lazaristes, ou RR. PP. jésuites.)
« Trois ou quatre mille prêtres, ou lévites, frères des écoles
chrétiennes et sœurs de la Charité, douze à quinze prélats,
entre lesquels on distinguait l'archevêque de Paris, vêtu de ses
habits pontificaux, formaient cette procession, à laquelle s'était
jointe une foule de personnages couverts de broderies et de
décorations, et qu'escortaient des troupes de la garde royale et de
la garnison, dont la musique militaire se mêlait aux chants
religieux du clergé. Elle traversa plusieurs quais et grandes rues
que la police avait tait orner de tentures et parsemer de feuillages,
au travers des flots d'une population moins édifiée qu'étonnée du
spectacle qu'on offrait à ses yeux. Les reliques, arrivées à la
chapelle des missions, furent exposées pendant plusieurs semaines à
la vénération des fidèles ; le roi et la famille royale y allèrent
publiquement faire leurs prières, et il fut frappé en mémoire de
cette cérémonie une médaille, distribuée ou vendue à tous ceux
qui voulurent s'en faire un mérite ou témoigner de leur piété. »
(Annuaire historique universel, pour 1830)
Ce spectacle, renouvelé du moyen âge,
produit une sensation entièrement opposée à l'effet qu'on s'en
était promis ; il excite le dédain des classes moyennes, et le
peuple lui-même tourne en dérision la promenade des
reliques ; c'est sans doute un grand mal, car tout ce qui tend
à affaiblir le principe religieux est affligeant. Le clergé
aurait, ce nous semble, un grand Intérêt à s'abstenir de ces
démonstrations publiques, lorsqu'elles se trouvent en opposition
formelle avec les mœurs du temps et l'esprit du siècle. C'est mal
servir les intérêts de la religion que de la livrer ainsi aux
moqueries, aux dédains, aux mépris et presque à la risée de la
multitude. La religion ne saurait être trop révérée, et c'est
pour cette raison de premier ordre que les ministres du culte
catholique devraient éviter avec le plus grand soin toutes ces
rénovations, dites pieuses des temps d'ignorance et de superstition
que la philosophie et les lois de l'État condamnent également.
Rien de plus respectable que les
cérémonies du culte catholique ; mais il faut les renfermer dans le
divin sanctuaire et ne pas les exposer en place publique ; le prêtre
doit donner l'exemple d'une stricte observation des lois de l'État
; malheureusement le clergé ultramontain se place, depuis la
restauration au-dessus de toutes les lois civiles, au-dessus même de
la loi fondamentale de l'État. La cérémonie de ce jour ne
contribuera pas peu à précipiter les événemens qui changeront
bientôt la face de la France.
note : On lit dans la Gazette
des Cultes : « ….. N'est-il pas étrange de voir figurer
les détails d'une cérémonie catholique à côté des évolutions
de Franconi, et les merveilles opérées ou a opérer par les
reliques de saint Vincent-de-Paul, en contact avec les prodiges des
chiens savans? » – L'archevêque aurait du se borner à
afficher son mandement et son programme de fête religieuse à la
porte des églises, il en a couvert tous les coins de rues ; ils
portent en tête l'écusson de monseigneur, avec cette devise en
bas-breton « en per emser quelen ( le houx est toujours
vert). » Il y a peu de modestie et beaucoup de maladresse dans cette
ostentation féodale et despotique, dont M. l'archevêque ne tardera
pas, du reste, à recevoir une punition éclatante.
Histoire de France depuis l'année 1825 jusqu'à l'avènement de Louis-Philippe (7 août 1830). T4 / par le
Cte de Montgaillard. Paris, Moutardier, 1839
Saint Vincent de Paul esclave à Tunis. Vitrail de Laurent et Gsell, 1864. Chapelle saint Vincent de Paul, 95 rue de Sèvres, VIe ardt. |
L'archevêque Quélen, sous le prétexte
d'une procession pour les reliques de Vincent de Paul, fit une revue
générale de sa milice sacrée ; les rues et les quais de cette
capitale furent, au mépris des lois, encombrés de ses noirs
bataillons ; des officiers supérieurs obéissaient à des
sous-diacres ; comme l'Église allait devenir militante, il fallait
l'exercer, aux manœuvres. Tous les honnêtes gens furent indignés à
l'aspect de l'innombrable multitude de fainéans en surplis,
engraissés de la substance d'un peuple laborieux pour conspirer
contre ses libertés. Voilà, se disaient-ils tout bas, les fruits de
la Restauration!
Saint Vincent de Paul enfant et déjà charitable. Vitrail de Laurent et Gsell, 1864. |
Depuis plusieurs
mois, s'annonçait la triomphale translation des restes de Vincent de
Paul. Il y a trois ans, une châsse d'une magnificence inouïe avait
été exposée au Louvre parmi les merveilles de l'industrie, comme
devant contenir les reliques du saint. Malgré les dons de la piété
royale et d'un certain nombre de fidèles, ce pompeux travail, d'une
valeur de 60,000 fr., était à peine à demi-payé. Des appels de
tout genre et réitérés à la charité publique, singulièrement
détournée de son véritable objet, durent donc être tentés, et
tout fut mis en usage pour arriver à combler le déficit existant.
Prônes, affiches, mandemens, exhortations personnelles, verbales et
écrites, de la part de l'archevêque même, eurent pour but ce
résultat, et ou fit valoir tour à tour les indulgences au bénéfice
des reliques, et les reliques au profit des indulgences. Déjà M. de
Quélen, qui, pour l'avantage de ses grands et petits séminaires, et
dans l'intérêt des congrégations de tout genre qu'il a instituées,
avait remis en honneur les indulgences dont la cour de Rome a fait un
si grand abus et un si scandaleux trafic, M. de Quélen, dis-je, en
cette circonstance, publia qu'il en avait reçu de Léon XII, pour
cette cérémonie, une large provision, et que tout récemment Pie
VIII avait ravivé dans ses mains ce trésor ineffable. Ces
indulgences devaient s'acquérir soit en assistant à la translation
des reliques, soit en allant prier sur la châsse pendant la
neuvaine, à raison de 500 jours d'indulgences par chaque visite aux
reliques.
(...)
(...)
Saint Vincent de Paul prêchant aux galériens et aux pauvres. |
Cependant M.
l'archevêque de Paris a, en diverses circonstances, affiché pour
les reliques un zèle que l'on pourrait traiter d'engouement. Déjà
il s'était signalé par les translations successives des reliques de
S. Denis, de Ste. Geneviève, de la Passion de Jésus-Christ. Le peu
d'authenticité des restes solennisés, les particularités qui se
rattachèrent à ces divers actes, l'importance que le prélat y
mettait néanmoins, et le soin qu'il prit d'en consacrer le souvenir
par des légendes à sa gloire, dont il ne manquait pas d'enrichir, à
ces occasions, le bréviaire de Paris ; tout cela avait suscité
précédemment d'assez vives critiques, lorsque le fracas de sa
dernière translation est venu s'y joindre. Pour les hommes instruits
en ces matières, ce devait être en effet un juste sujet de blâme
que cet oubli, par un archevêque, des prescriptions de l'Église
même, qui défend de porter les reliques en procession sur un long
développement de terrain, et à l'heure des offices, pour ne pas
fatiguer la piété, prêter aux railleries, et occasionner la
désertion des paroisses : Nunquam reliquioe vel imagines in
processionibus deferantur tam longi itineris circuitu, ut aut populi
devotio languescat, aut insolentüs occasio proebeatur (Concile de
Malines, 1570). Ne, occasione reliquiarum , populus, desertâ
ecclesiâ suâ parochiali, ad oratoria particularia alliciatur (Van
Espen, Jus. eccles. univ. pars, sect. 2). Indépendamment de ces
infractions aux lois canoniques, M. de Quélen s'était fait
remarquer par la prodigieuse quantité d'indulgences qui avaient
accompagné et suivi les exhibitions et translations précédentes.
On a vu quelle en a été la profusion à l'occasion de la dernière
solennité.
(...)
(...)
Comment Saint Vincent de Paul trouva un petit enfant rue de la Huchette. Vitrail d'Émile Hirsch, vers 1876. Église Saint-Séverin, Ve ardt. |
En effet, ce
n'était pas tout d'avoir excité le blâme des gens sensés en
consacrant à l'apôtre de la charité, au pauvre et humble Vincent
de Paul, la châsse la plus fastueuse et la plus riche qui jamais ait
existé, d'avoir prêté aux sarcasmes des incrédules en substituant
un fantôme à la réalité, en donnant pour le corps du saint
quelques débris de ses ossemens, déguisés sous un mannequin de
cire, en sollicitant, par des recommandations réitérées et par la
promesse d'innombrables indulgences, les offrandes que tout cet
appareil semblait avoir pour but de provoquer. Ce n'était pas tout
de ressusciter dans notre siècle, au milieu de notre France pensante
et intimement religieuse, cette idolâtrie des reliques, si blâmée
par les docteurs de l'Église, comme un reste des superstitions
païennes et du culte des demi-dieux, cette idolâtrie qui tend à
détourner du Créateur l'hommage qui lui est dû pour le reporter
sur les autels impies dressés aux squelettes de ses créatures; il
fallait encore que la péripétie de ce drame caractéristique
constituât une éclatante violation des lois organiques du culte, et
des principes de la liberté religieuse. Ce reproche est grave ;
permettez-moi de le justifier :
Aux termes de
l'art. 45 organique du concordat : « aucune cérémonie religieuse
ne doit avoir lieu hors des édifices consacrés au culte catholique,
dans les villes où il y « aura des temples destinés à d'autres
cultes. » Cette disposition, qui fait loi de l'Etat, n'a jamais été
rapportée ; elle est donc toujours en vigueur. Vainement
prétendrait-on que la Charte l'a virtuellement abolie, en déclarant
la religion catholique religion de l'État. Ce serait une étrange
erreur ou une insigne mauvaise foi, puisque précisément à côté
de cette déclaration se trouve l'art. 5, qui porte que chacun
professe sa religion avec une égale liberté, et obtient pour son
culte la même protection. Or, serait ce accorder à tous les cultes
une même liberté et une égale protection que d'interdire aux uns
ce que l'on permettrait aux autres ; de trouver bon de la part des
catholiques ce que l'on trouverait mal et inconvenant de la part des
protestans ou des juifs ?
Dans un pays où
la parfaite égalité des cultes est écrite comme loi, toute
manifestation d'une croyance, hors de l'enceinte consacrée à la
célébration des rites, doit être sévèrement prohibée ; car si
la prohibition n'est pas maintenue pour tous, elle doit être, par
une conséquence naturelle de la loi, levée pour tous ; et alors on
peut conclure avec raison de la procession catholique du 25 avril,
que les fidèles de la religion de Moïse peuvent en faire une
demain, si bon leur semble, et promener par les rues les objets en
vénération dans leur synagogue : car, en présence de l'art. 5 de
la Charte, pourquoi les uns jouiraient-ils d'une prérogative que les
autres n'auraient pas ? Et cependant que d'abus et d'inconvéniens
dans la pratique, si chacun des cultes nombreux existans s'avisait de
vouloir imiter le catholicisme, et de croiser ses cérémonies et les
files de ses processions dans les rues envahies de la capitale! Pour
le coup ce serait à n'y plus tenir.
(...)
(...)
Saint Vincent de Paul. Église Saint Vincent de Paul, Clichy, Hauts-de-Seine. Vers 1905. |
C'est contre une
dérogation de ce génie, contre une infraction vainement sanctionnée
par l'aveu, la coopération et la présence des autorités, contre
une illégalité que n'absolvent pas les précédens, que la Gazette
constitutionnelle des Cultes a élevé la voix. Elle en a signalé le
caractère, elle en a proclamé les abusives conséquences ; après
s'être efforcé de la prévenir, elle a manifesté le regret que lui
inspirait une cérémonie qui, loin d'être un objet d'édification,
avait été une occasion de trouble, un sujet de scandale et un
aliment pour les ennemis de la religion. Elle a protesté avec une
foule de personnes, cernées par les replis de la procession et
empêchées dans leurs affaires ou leurs communications, contre
l'usurpation de la voie publique, contre l'envahissement des quais et
des rues pendant plusieurs heures, par les files interminables du
cortège, contre l'atteinte portée aux droits des citoyens et à une
foule d'intérêts privés. Elle a invoqué l'exécution du décret
de l'an X, et appelé sur son infraction la sévérité des
magistrats. Elle a tiré de l'oubli coupable où on la laissait
dormir, cette loi si juste et si raisonnable qui défend que des
hommes, au nom d'un culte que tous ne professent pas, s'emparent des
voies publiques qui appartiennent à tous, de quelque croyance qu'ils
soient, et non plus particulièrement aux catholiques
romains-français.
Que répondre à
un citoyen, lorsque, contrarié par une procession de reliques dans
ses projets ou ses devoirs, il vous dira avec impatience : « De quel
droit me fait-on assister malgré moi à des rites qui répugnent à
ma foi ou blessent ma raison ? Que dans son temple le prêtre règle
toute chose à sa guise, rien de mieux ! Si j'y entre par un acte de
mon libre arbitre, je dois me soumettre à tout ce qui s'y pratique,
car un culte est là chez lui. Ailleurs il me gêne et m'opprime s'il
n'est pas le mien ; et s'il l'est, il gène et opprime les autres :
dans les deux cas c'est un mal. » Et voilà cependant ce que la
Gazette constitutionnelle des Cultes a dit et répété. Ce que vous
seriez forcé de reconnaître vrai dans la bouche d'un citoyen, le
condamnerez-vous dans les colonnes d'un journal ?
Plaidoirie et réplique de Me Mermilliod, pour la "Gazette constitutionnelle des cultes", prononcées devant le tribunal correctionnel de la Seine, dans ses audiences des 26 et 28 mai 1830
St Vincent de Paul ramène des galériens à la foi. Peinture de Jean-Jules Antoine Leconte du Nouy, 1876. Église de la Trinité, IXe ardt. |
Présentation de la Chapelle Saint Vincent de Paul
Saint Vincent de Paul et Paris
Saint Vincent de Paul et Paris dans la Wikipedia
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