Où, de deux personnages éminents, il ne reste rien pour nous intriguer que deux moulages
RAMBOSSON (Yvanhoé), homme de lettres ; conservateur honoraire des Musées de la Ville de Paris ; expert près le Tribunal civil de la Seine; secrétaire général de la Fédération des Sociétés d'Art.
6 et 8, rue de l'Orient.
Rédacteur à la Revue bleue (la quinzaine artistique et lu quinzaine théâtrale).
Officier de l'Instruction publique ; Chevalier du Mérite agricole ; médaille de la Mutualité ; divers ordres étrangers.
Né a Berny (Seine), le 3 mars 1872.
Marié a Mlle Gonyn de Lurieux, artiste peintre et sculpteur, dite Renée Maubel, directrice-fondatrice du Conservatoire Renée Maubel. Beau-fils: Maurice Berdou, graveur sur bois.
Père : Jean Rambosson, homme de lettres.
Educ. : collège Stanislas ; lycée Lakanal.
A fait partie du service des Beaux-Arts de la Ville de Paris ; a dirigé la Revue de l'Art décoralif ; a collaboré à la plupart des journaux quotidiens et revues, plus particulièrepant au Mercure de France, à la Plume, a la Nouvelle Revue, à la Revue bleue (rubrique : la quinzaine artistique et théâtrale), à Art et décoration, au Gil Blas, au Journal, à la Petite République, à Messidor, à Paris-Journal, à l'Aéro, a Comœdia, etc.
Œuvres : Les Astres (1891) ; Le Verger doré (1895) ; Jules Valadon (1897); La Fin de la vie (1897) ; Jules Baru (1897) ; Histoire des Instruments de musique ( 1898); La Forêt magique (1898) ; Alexandre Falguière (1898) ; Actes (1899) ; Le Nu d'après nature (1903) ; Le Cœur ému (1905) ; Documents d'art décoratif français du IXe au XIXe siècles.8 vol.,en collaboration avec Louis Humet (1909-1910) ; La Peinture anglaise (1910) ; Le Dessin par les grands maîtres, 3 vol., en collaboration avec Louis Humet (1911-1913).
En préparation : Maurice Dufrène ; L'Âme des Watteaux ; La Naissance de la volupté.
Société des Gens de Lettres ; Association des Critiques littéraires ; Société des Poètes français (vice-président) ; Syndicat de la Presse artistique (membre du comité) ; L'Art de France (membre du comité) ; Fédération des Sociétés d'art (secrétaire général) ; Association des Architectes modernes (secrétaire général) ; l'Art à l'École (membre du comité) ; Société des Auteurs et Compositeurs ; Syndicat des Écrivains (membre du comité) ; Fédération internationale des Arts, Lettres et Sciences (membre du comité).
Qui êtes-vous ? : annuaire des contemporains, Paris, 1924, p. 633
Sarcophage des Muses, 1ère partie du 2ème siècle ap. J.C. Marbre. Collection Albani. Musée du Louvre |
GONYN de LURIEUX (Mme Yvanhoé RAMB0SS0N. née A......)
Peintre, née à Paris. Femme du précédent, Mme Rambosson a continué de signer ses oeuvres de son nom de jeune fille, sous lequel elle s'était déjà fait connaître par un talent particulièrement souple et robuste, dont la touche virile et la couleur vigoureuse étonnent, lorsqu'on se sait en présence d'une oeuvre féminine.
Mme A. Gonyn de Lurieux, la plus jeune exposante du siècle, fut reçue pour la première fois au Salon annuel de la Société des Artistes français à l'âge de 15 ans.
Depuis, elle est devenue sociétaire et a envoyé avec succès aux diverses expositions de France et de l'étranger, où elle a obtenu plusieurs récompenses. Élève de Ribot et de Fernand Pelez, elle a notamment exposé au Salon : Fruits (1891) ; Sœur lisant des prières (1893); Vieille femme faisant du tricot, attachante étude de caractère, (1895) ; .Jeune fille jouant de la guitare (1897) ; Portrait de Mme X. (1899); les Derniers Jours (1900), véritable poème de la décrépitude et de la vieillesse mélancolique.
Mme Rambosson, qui a fait des études de chant très complètes, a fondé un Institut artistique et littéraire comprenant des cours divers de musique, de littérature et d art. Elle a fait arriver au théâtre plusieurs de ses élèves, qui jouent actuellement sur différentes scènes de Paris et de l'étranger. Durant un un temps assez court passé en Angleterre, elle a été professeur de peinture de la princesse Louise et a professé à l'école officielle des Beaux-Arts de South-Kensington.
Elle a collaboré pour la partie illustration à plusieurs publications, en particulier au Monde Artiste, où elle a fait quelque temps le compte-rendu illustré des premières.
Dictionnaire national des contemporains : contenant les notices des membres de l'Institut de France, du gouvernement et du parlement français, de l'Académie de médecine.... Tome 3 / sous la dir. de C.-E. Curinier [circa 1910]
La Construction moderne, 4 mars 1923 |
Auguste Perret a construit le Conservatoire Renée Maubel (4 rue de l'Armée d'Orient) en 1912-1913, mais une partie du bâtiment préexistait à ses travaux. Il est difficile de savoir si c'est le couple Rambosson-Maubel qui a fait poser cette "reproduction de style ancien" sur la façade du n° 6.
Le sarcophage des Muses au Musée du Louvre
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