Plaque " La Surveillance Française ", Émaillerie lyonnaise, 61 blvd de la République, photo de 2005, Versailles, Yvelines. |
Ces petites plaques de métal émaillé, jadis omniprésentes sur les portes et les façades des immeubles, ont presque totalement disparu. Elle prévenaient l'éventuel " monte en l'air " que telle ou telle société de surveillance privée s'occupait d'assurer la sécurité des lieux, et qu'il était plus prudent de passer son chemin. Où l'on se penche sur ces sociétés de surveillance et où l'on fait un petit inventaire de ces plaques avant leur disparition totale.
Ces plaques de " La Surveillance Française ", Nous n'avons pu en observer que trois exemplaires, toutes à Versailles. Ce sont donc des survivantes. Après celle en tête de ce billet, voici les deux autres.
A.F.
Plaque " La Surveillance Française ", Émaillerie lyonnaise, 13 rue du
Parc de Clagny, ici en 2006, sauf erreur, maintenant disparue,
Versailles, Yvelines. |
Plaque " La Surveillance Française ", Émaillerie lyonnaise, 40 blvd de la République, photo de 2009, Versailles, Yvelines. |
1 - Gardes des domaines privés
Tout au long du XIXème siècle, quel que soit le type de régime politique, des citoyens, agissant sous la pression de grands propriétaires, sollicitent périodiquement les pouvoirs publics, surtout dans des zones qui s'urbanisent, pour obtenir la création de groupes de vigiles afin de sécuriser leurs quartiers. A cet égard, Monteil ( 1986 ) a recensé ce type de requête auprès des ministres de l'Intérieur successifs, aussi bien en 1812, qu'en 1826, 1848 ou 1871, c'est-à-dire, - est-ce un hasard ? -, au moment où les crises de régimes politiques provoquent des paniques sociales. C'est surtout à la fin du XIXème siècle que naissent les polices internes aux grands magasins parisiens, dont Zola atteste abondamment dans son Bonheur des Dames. Sont également créés de véritables services de sécurité privés, très demandés en particulier dans les banlieues mal protégées et souvent cambriolées, affirme l'historien Eugen Weber ( 1986,58 ). Une loi de 1892 instaurera le statut de garde particulier de la propriété assermenté en justice. On retrouve aujourd'hui cette procédure d'assermentation des gardes dans l'article 29 du code de procédure pénale.
Toutefois, à la différence des pays nordiques ou de l'Allemagne bismarckienne qui connaissent à la même époque une relative institutionnalisation des sociétés de gardes constituées en fédération, en France, tout se passe comme si ces formes d'organisation de la communauté pour sécuriser ses membres devaient rester embryonnaires, ne pouvant de ce fait guère s'institutionnaliser. Les politiciens locaux les perçoivent plutôt comme des formes de polices supplétives devant permettre l’obtention de crédits budgétaires supplémentaires.L' objectif est en fait, d'augmenter les effectifs des forces de police publique, forces qui sous la Troisième République, commencent d'ailleurs à s'étatiser dans certaines agglomérations importantes. Ainsi Berlière ( l991 ) montre-t-il comment, en 1906, un conseiller municipal de Paris proposa la création – sur le modèle des serenos espagnols ou des nachtwaechterer d'Amsterdam -, d'un corps de veilleurs de nuit. Déjà avancé dès 1891, le projet fut reformule une troisième fois en 1907 par la deuxième sous-commission du conseil municipal de Paris.Toujours en conflit de pouvoir avec le Préfet, celle-ci proposa à l'administration la constitution d'un corps autonome de gardes de nuit qui serait recruté par les services de Lépine, à charge pour les habitants des îlots concernés de les rétribuer par contributions volontaires. Ces demandes insistantes auprès des pouvoirs publics seront finalement couronnées de succès. Elles donneront de fait, naissance aux premières sociétés de gardiennage et de surveillance à Paris et dans certaines banlieues avoisinantes 1 . Dès lors, des gardes privés patrouillent certains quartiers la nuit entre dix heures du soir et cinq heures du matin, assurant la surveillance de commerces et immeubles dont les propriétaires ont souscrit des contrats de deux ans minimum. Selon Berlière, les visites doivent s'effectuer toutes les deux heures, et les tarifs varient en fonction de la taille des habitations. Ces sociétés de surveillance connaissent un véritable boom entre l907 et 1913 à Paris ( notamment dans les arrondissements bourgeois des 2e, 7e, 8e, 9e, l6e et 17e ), puis tombent dans l'oubli au seuil des années Vingt, après la Grande guerre, la présence policière se densifiant alors en banlieue. A l'époque, d'autres observateurs ( Warenghien, 1913, 209 et 2l7 cité par Lemaître, 1995 ), prophétisent l'essor de ces polices privées : ce qui fait l'originalité de ces entreprises, affirme cet auteur, c'est qu'outre la surveillance spéciale dont bénéficient leurs abonnés, elles leur procurent souvent une police d'assurance à forfait contre le vol (...). Cette organisation n'en est encore qu'à ses débuts, tôt ou tard, il se contractera une alliance plus étroite entre les assureurs et les entreprises de police privée ; les uns et les autres sont appelés à se rendre des services réciproques et à se prêter mutuellement appui.
Tout au long du XIXème siècle, quel que soit le type de régime politique, des citoyens, agissant sous la pression de grands propriétaires, sollicitent périodiquement les pouvoirs publics, surtout dans des zones qui s'urbanisent, pour obtenir la création de groupes de vigiles afin de sécuriser leurs quartiers. A cet égard, Monteil ( 1986 ) a recensé ce type de requête auprès des ministres de l'Intérieur successifs, aussi bien en 1812, qu'en 1826, 1848 ou 1871, c'est-à-dire, - est-ce un hasard ? -, au moment où les crises de régimes politiques provoquent des paniques sociales. C'est surtout à la fin du XIXème siècle que naissent les polices internes aux grands magasins parisiens, dont Zola atteste abondamment dans son Bonheur des Dames. Sont également créés de véritables services de sécurité privés, très demandés en particulier dans les banlieues mal protégées et souvent cambriolées, affirme l'historien Eugen Weber ( 1986,58 ). Une loi de 1892 instaurera le statut de garde particulier de la propriété assermenté en justice. On retrouve aujourd'hui cette procédure d'assermentation des gardes dans l'article 29 du code de procédure pénale.
Toutefois, à la différence des pays nordiques ou de l'Allemagne bismarckienne qui connaissent à la même époque une relative institutionnalisation des sociétés de gardes constituées en fédération, en France, tout se passe comme si ces formes d'organisation de la communauté pour sécuriser ses membres devaient rester embryonnaires, ne pouvant de ce fait guère s'institutionnaliser. Les politiciens locaux les perçoivent plutôt comme des formes de polices supplétives devant permettre l’obtention de crédits budgétaires supplémentaires.L' objectif est en fait, d'augmenter les effectifs des forces de police publique, forces qui sous la Troisième République, commencent d'ailleurs à s'étatiser dans certaines agglomérations importantes. Ainsi Berlière ( l991 ) montre-t-il comment, en 1906, un conseiller municipal de Paris proposa la création – sur le modèle des serenos espagnols ou des nachtwaechterer d'Amsterdam -, d'un corps de veilleurs de nuit. Déjà avancé dès 1891, le projet fut reformule une troisième fois en 1907 par la deuxième sous-commission du conseil municipal de Paris.Toujours en conflit de pouvoir avec le Préfet, celle-ci proposa à l'administration la constitution d'un corps autonome de gardes de nuit qui serait recruté par les services de Lépine, à charge pour les habitants des îlots concernés de les rétribuer par contributions volontaires. Ces demandes insistantes auprès des pouvoirs publics seront finalement couronnées de succès. Elles donneront de fait, naissance aux premières sociétés de gardiennage et de surveillance à Paris et dans certaines banlieues avoisinantes 1 . Dès lors, des gardes privés patrouillent certains quartiers la nuit entre dix heures du soir et cinq heures du matin, assurant la surveillance de commerces et immeubles dont les propriétaires ont souscrit des contrats de deux ans minimum. Selon Berlière, les visites doivent s'effectuer toutes les deux heures, et les tarifs varient en fonction de la taille des habitations. Ces sociétés de surveillance connaissent un véritable boom entre l907 et 1913 à Paris ( notamment dans les arrondissements bourgeois des 2e, 7e, 8e, 9e, l6e et 17e ), puis tombent dans l'oubli au seuil des années Vingt, après la Grande guerre, la présence policière se densifiant alors en banlieue. A l'époque, d'autres observateurs ( Warenghien, 1913, 209 et 2l7 cité par Lemaître, 1995 ), prophétisent l'essor de ces polices privées : ce qui fait l'originalité de ces entreprises, affirme cet auteur, c'est qu'outre la surveillance spéciale dont bénéficient leurs abonnés, elles leur procurent souvent une police d'assurance à forfait contre le vol (...). Cette organisation n'en est encore qu'à ses débuts, tôt ou tard, il se contractera une alliance plus étroite entre les assureurs et les entreprises de police privée ; les uns et les autres sont appelés à se rendre des services réciproques et à se prêter mutuellement appui.
Si ces sociétés de gardes sombrent dans l'oubli après la Première Guerre mondiale, une seule a pourtant survécu. La Société Parisienne de Surveillance naît en effet sous les auspices du préfet de police, Alfred Morin, en 1926, dans le but officiel d'assurer la surveillance des immeubles parisiens. Fille de la Société Strasbourgeoise de Surveillance, fondée en Alsace allemande en 1907, la Société Parisienne de Surveillance deviendra l'ancêtre de la plus puissante société existant sur le marché à l'heure actuelle 2 . Elle fut dirigée dès ses débuts par un ancien colonel de la Garde républicaine ; les gardiens qui la constituent sont recrutés parmi d'anciens militaires retraités des gardes républicains, gendarmes, agents de police et des douanes, ainsi que parmi des jeunes gens soucieux de faire carrière,explique un texte de présentation de l'époque 3.
1 Sous le nom de La Garde de la Nuit, l‘Union générale française pour la protection et la défense des individus et de la propriété, les Vigiles de la Seine.
2 La SPS, filiale du groupe Ecco, a gardé son sigle de baptême, bien que sa raison sociale se soit transformée en Société de Protection et de Sécurité.
3 Ils constituent, affirme le premier numéro de la Revue de la Gendarmerie (Verstraete, 1928), une sorte de police auxiliaire bien outillée et bien armée, digne de confiance et d'estime.
Les défis de la sécurité privée : Protection et surveillance dans la France d' aujourd'hui, Frédéric Ocqueteau, 2000. Éditions de l'Harmattan
Deux plaques de la " Société parisienne de surveillance ", émail Laborde, à gauche 25 rue Raynouard, XVIe ardt, photo de 2009, à droite 89 avenue de Wagram, VIIIe ardt, photo de 2010. Encore en place mais exposées aux intempéries, elles s'effacent. Celle de gauche est le seul exemplaire que nous connaissons portant le numéro de téléphone Littré 88-86. Toutes les autres affichent Invalides 72-13. Sur ce site on la voit encore plus détruite. |
La question rebondit en 1926, lors de
la création de la « Société parisienne de surveillance ».
L'événement était en effet décisif, non pas en raison du type
d'activités que proposa cette nouvelle société – il existait
alors à Paris plus de cinq établissements analogues, et de
nombreuses officines exerçaient en province - , mais au regard des
relations qu'elle noua d'emblée avec l'institution policière.
Depuis les débats de 1906-1907, la Préfecture s'était en effet
abstenue de toute prise de position trop tranchée, se contentant de
signaler son hostilité à l'égard de ce genre d'entreprises. Les
agences de gardiennage qui s'étaient alors constituées évoluaient
dans un espèce de non-lieu juridique, à mi-chemin entre la
tolérance critique et la semi-clandestinité. L'originalité de la
SPS fut d'obtenir l'agrément de la Préfecture, et de briser ainsi
un « suspense » entretenu depuis près de vingt
ans.
…/...
Installée boulevard Saint Germain, la « Société parisienne de surveillance » fut donc placée sous le patronage officiel de la préfecture de police. Sa direction fut confiée au colonel Verstraete, retraité de la garde républicaine, qui était secondé par les directeurs de la société strasbourgeoise. Quant aux agents et aux « rondiers », ils furent en priorité recrutés parmi les anciens membres des forces de l'ordre, policiers, gendarmes, soldats ou douaniers. « En résumé, ils constituent une sorte de police auxiliaire bien outillée et bien armée, digne de confiance et d'estime. »
Par-delà la création d'une société d'envergure, appelée à supplanter rapidement sa maison mère et à s'imposer comme l'une des principales entreprises de surveillance du pays, la fondation de la SPS valait reconnaissance institutionnelle pour tout un secteur, qui évoluait depuis vingt ans dans un espace juridique incertain. Même si « l'agrément de la Préfecture » ne valait que pour l'entreprise du boulevard Saint-Germain, qui en fit d'ailleurs son principal argument publicitaire, toutes les autres sociétés pouvaient s'en prévaloir, et l'initiative apportait un second souffle aux pratiques de la police privée.
…/...
Vêtus d'un uniforme de drap sombre, munis d'un revolver, d'une lampe et d'un sifflet, ses « rondiers » quadrillaient en patrouille, parfois motorisées, le secteur qui leur était attribué, visitant immeubles et bâtiments abonnés, que signalaient une plaque aux armes de la sps. Un effort particulier fut porté sur le sérieux et le contrôle des surveillances. Chaque agent était porteur d'un carnet, qui détaillait ses consignes et son itinéraire, et sur lequel il devait noter tout incident survenu lors de sa ronde. Les gradés, anciens officiers ou brigadiers pour la plupart, vérifiaient les carnets en fin de tournée, et l'on téléphonait aux abonnés toute information importante. Comparables à ceux des autres sociétés, les tarifs étaient proportionnels aux risques et aux valeurs déclarés, mais des prix dégressifs étaient consentis, et la Société conseillait de constituer des groupements d'abonnés. Signe d’efficacité, certaines compagnie d'assurances accordaient des ristournes aux abonnés.
…/...
En 1931, la SPS enleva le contrat pour la surveillance de l'Exposition coloniale. Elle affichait alors une santé éclatante, avec un capital de plus d'un million de francs. Elle n'était cependant pas parvenue à monopoliser le secteur, qu'elle devait partager avec quelques rivaux importants. Si « La Garde de nuit » s'était effacée au début des années trente, « La Vigilante » et « La Ronde de Nuit » poursuivaient leurs activités, et de nouvelles sociétés étaient apparues au début des années trente, comme la « Compagnie de surveillance générale », qui assurait la protection des châteaux, villas, chantiers, usines, magasin, etc. En 1935, six entreprises de gardiennage exerçaient à Paris, auxquelles il fallait ajouter les nombreuses agences de détectives qui proposaient des services analogues.
Dominique Kalifa, Naissance de la police privée, Détectives et agences de recherches en France 1832-1942, 2000, plon, réédité en 2007 au Nouveau Monde.
Troisième sorte de plaque de société de surveillance présente à Paris et en banlieue : la " Surveillance générale " , peut-être issue de la
« Compagnie de surveillance générale » dont il est question un peu plus haut. Le graphisme est plus moderne que celui de la SPS, les exemplaires plus nombreux, une trentaine repérés jusque ici, tous identiques. Quant au B.P. inscrit au dessus de la clé, nous n'avons que des hypothèses à proposer : Banlieue Parisienne, Banlieue Paris, Branche Publique, Brevetée par la Préfecture...
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Installée boulevard Saint Germain, la « Société parisienne de surveillance » fut donc placée sous le patronage officiel de la préfecture de police. Sa direction fut confiée au colonel Verstraete, retraité de la garde républicaine, qui était secondé par les directeurs de la société strasbourgeoise. Quant aux agents et aux « rondiers », ils furent en priorité recrutés parmi les anciens membres des forces de l'ordre, policiers, gendarmes, soldats ou douaniers. « En résumé, ils constituent une sorte de police auxiliaire bien outillée et bien armée, digne de confiance et d'estime. »
Par-delà la création d'une société d'envergure, appelée à supplanter rapidement sa maison mère et à s'imposer comme l'une des principales entreprises de surveillance du pays, la fondation de la SPS valait reconnaissance institutionnelle pour tout un secteur, qui évoluait depuis vingt ans dans un espace juridique incertain. Même si « l'agrément de la Préfecture » ne valait que pour l'entreprise du boulevard Saint-Germain, qui en fit d'ailleurs son principal argument publicitaire, toutes les autres sociétés pouvaient s'en prévaloir, et l'initiative apportait un second souffle aux pratiques de la police privée.
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Vêtus d'un uniforme de drap sombre, munis d'un revolver, d'une lampe et d'un sifflet, ses « rondiers » quadrillaient en patrouille, parfois motorisées, le secteur qui leur était attribué, visitant immeubles et bâtiments abonnés, que signalaient une plaque aux armes de la sps. Un effort particulier fut porté sur le sérieux et le contrôle des surveillances. Chaque agent était porteur d'un carnet, qui détaillait ses consignes et son itinéraire, et sur lequel il devait noter tout incident survenu lors de sa ronde. Les gradés, anciens officiers ou brigadiers pour la plupart, vérifiaient les carnets en fin de tournée, et l'on téléphonait aux abonnés toute information importante. Comparables à ceux des autres sociétés, les tarifs étaient proportionnels aux risques et aux valeurs déclarés, mais des prix dégressifs étaient consentis, et la Société conseillait de constituer des groupements d'abonnés. Signe d’efficacité, certaines compagnie d'assurances accordaient des ristournes aux abonnés.
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Les deux-chevaux Citroën aux armes de la " Société parisienne de Surveillance " prêtes à partir pour les rondes de surveillance. Après 1948. |
En 1931, la SPS enleva le contrat pour la surveillance de l'Exposition coloniale. Elle affichait alors une santé éclatante, avec un capital de plus d'un million de francs. Elle n'était cependant pas parvenue à monopoliser le secteur, qu'elle devait partager avec quelques rivaux importants. Si « La Garde de nuit » s'était effacée au début des années trente, « La Vigilante » et « La Ronde de Nuit » poursuivaient leurs activités, et de nouvelles sociétés étaient apparues au début des années trente, comme la « Compagnie de surveillance générale », qui assurait la protection des châteaux, villas, chantiers, usines, magasin, etc. En 1935, six entreprises de gardiennage exerçaient à Paris, auxquelles il fallait ajouter les nombreuses agences de détectives qui proposaient des services analogues.
Dominique Kalifa, Naissance de la police privée, Détectives et agences de recherches en France 1832-1942, 2000, plon, réédité en 2007 au Nouveau Monde.
En 1926, au moment de la création de la " Société parisienne de surveillance " cet inconnu sur le pavé parisien , le nouvel avertisseur de police. photo agence Meurisse, B.n.F. |
Plaque de la société " Surveillance générale ", émail Laborde, photo de 2011, 7 rue de la Main d'Or, XIe ardt. |
Dernier type connu pour l'instant en région parisienne : la " Surveillance générale industrielle " , peut-être liée à la précédente. Nous n'avons jamais rencontré que cet exemplaire, un auto-collant, qui semble reprendre une plaque de métal émaillé, encore jamais observée :
Voici un exemplaire de plaque en métal émaillé de la Surveillance Générale Industrielle, au 2 rue Labourse à Gentilly dans le Val-de-Marne, qui confirme mon hypothèse : l'auto-collant n'est qu'une réplique " récente " de la plaque métallique. Nous devons cette découverte à un lecteur attentif à son environnement, Anthony Lefèvre, qui nous a contacté par les commentaires et que nous remercions de ce signalement. J'ai réussi à atteindre cette plaque, bien qu'ayant regardé un plan un peu distraitement, grâce à l'aide obligeante du sculpteur James Benenson, qui m'a remis sur le bon chemin ! (Mise à jour du 3 janvier 2016). |
Bonjour, je viens de tomber sur votre site en faisant des recherche sur la "surveillance générale industrielle" dont j'ai trouvé une plaque en banlieu parisienne. Vous pouvez me contacter si vous voulez d'autres informations concernant cette plaque : al.photo"arobase"laposte.net (j'ai remplacé le @ de mon adresse par "arobase" pour éviter de me faire spamer ma boîte mail.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMerci du regard attentif que vous avez porté à ce billet.
Je vais vous contacter pour avoir de plus amples renseignements.
Je sais que mon hypothèse de l'existence de plaques en métal émaillé pour la compagnie de "surveillance générale industrielle" a déjà été confirmée. Il y en a une au Raincy. J'ai vu sa photo sur le web, mais sans adresse.
Vous en connaissez peut-être une autre ?
A.F.
Bonsoir,
RépondreSupprimerj'ai trouvé une plaque d'identification d'un agent de la Société Parisienne de surveillance (matricule 6243). Faites moi savoir si cela peut vous interesser. Mon adresse est papakosovo arobase yahoo.fr
Merci Mr Goue,
SupprimerJe vais l'ajouter à ce post, il en sera un peu plus complet.
AF
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai trouvé une plaque "Surveillance générale industrielle" au 9 avenue de rosny, 93130 Noisy-le-Sec.
Cordialement
Bonjour,
SupprimerMerci de votre signalement. Ça serait donc la troisième dont nous connaitrions l'existence.... Il ne doit pas en rester beaucoup de toute manière.
Encore merci pour votre lecture de Paris Myope et votre regard attentif !
Êtes vous sur de votre adresse ?
SupprimerJe viens de regarder sur G. Street, et au 9 avenue de Rosny à Noisy-le-Sec, c'est un bâtiment moderne.
Heu pardon oui en face du numéro 9, donc au 14 avenue de Rosny à Noisy-le-Sec à côté de l'arrêt de bus
RépondreSupprimerj en ai une de strasbourg J aimerais savoir combien cela vaut et où je peux la vendre
RépondreSupprimerVous comprenez bien qu'ici nous nous intéressons au sens historique de toutes ces plaques, mais pas à leur commerce, d'autant que nous préférions les voir rester en place. Nous ne pouvons donc pas vous renseigner.
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